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dimarts, 11 de novembre del 2008

Classificar, dominar. El nou llibre de C. Delphy


L’idéologie dominante nous enjoint de tolérer l’Autre. Les textes de Christine Delphy nous montrent que celui qui n’est pas un Autre, c’est l’homme, et l’homme blanc. C’est sur la base du sexe, de la religion, de la couleur de peau et de la classe que se fait la construction sociale de l’altérité.
L’Autre c’est la femme, le pédé, l’Arabe, l’indigène, le pauvre. La république libérale tolère, c’est-à-dire qu’elle tend la main, prenant bien garde à laisser le toléré-dominé suspendu au vide. L’homo est toléré s’il sait rester discret, le musulman est toléré s’il se cache pour prier, la femme est tolérée si ses revendications égalitaires n’empiètent pas sur le salaire et le pouvoir de l’homme, l’oriental est toléré s’il laisse les armées américaines tuer sa famille pour le libérer de la dictature – et libérer sa femme de lui-même par la même occasion. L’injonction à s’intégrer est surtout une sommation à être semblable, à suivre les règles officieuses mais bien réelles de l’Occident libéral. Parité, combats féministes et homosexuels, Afghanistan, Guantanamo, indigènes et société postcoloniale, loi sur le voile : autant de prismes pour aborder la domination capitaliste-masculine sur le monde. Ceux qui refusent ces règles, ceux qui se montrent pour ce qu’ils sont, le paient le prix fort, combattants d’une guerre qui sera longue. Écrits dans un style offensif, incisif et souvent drôle, ces textes nous forcent à déplacer notre regard, à mettre en lien des événements toujours cloisonnés, et nous apportent ce supplément d’intelligence qui seul permet de comprendre le monde tel qu’il va.

divendres, 7 de novembre del 2008

NO A LA VIOLENCIA MASCLISTA

"Desde 1993, más de 600 mujeres han desaparecido y más de 400 han sido asesinadas en Ciudad Juárez, ciudad mejicana fronteriza con Estados Unidos. Son víctimas la violencia de género. Así, Ciudad Juárez se ha vuelto un triste símbolo del maltrato de las mujeres en el mundo. Hoy en día, la mayoría de estos crímenes sigue sin resolver".
Un còmic de Peggy Adam.

dimarts, 21 d’octubre del 2008

Le mouvement masculiniste (au Québec)

Depuis quelques années, l’idée que les hommes vont mal gagne des adeptes. Cette prétendue crise de la masculinité aurait une cause : les femmes, et surtout les féministes, qui domineraient la société québécoise. Des partisans de la «cause des hommes» grimpent sur des ponts pour y déployer des banderoles, lancent des poursuites judiciaires contre des féministes, prennent la parole en commissions parlementaires, publient des livres et multiplient les sites Internet qui attaquent le féminisme. Certains militants vont même jusqu’à harceler les groupes de femmes.Le présent ouvrage est le premier à documenter le mouvement masculiniste québécois et à démontrer qu’il nuit à l’atteinte de l’égalité entre les hommes et les femmes. Car, malgré le discours largement répandu de «l’égalité-déjà-là», et celui plus agressif du «féminisme-qui-est-allé-trop-loin», force est de constater que le patriarcat est encore bien vivant, même s’il est vrai que les féministes ont fait des avancées importantes, au prix de longues luttes.

Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri, 2008.

divendres, 17 d’octubre del 2008

ANNIE ERNAUX

Ceci n'est pas une biographie, ni un roman naturellement, peut-être quelque chose entre la littérature, la sociologie et l'histoire. Il fallait que ma mère, née dans un milieu dominé, dont elle a voulu sortir, devienne histoire, pour que je me sente moins seule et factice dans un monde dominant des mots et des idées où, selon son désir, je suis passée.

dimecres, 15 d’octubre del 2008

Mi cuerpo es un campo de batalla



Les femmes entretiennent de plus en plus, et de plus en plus jeunes, une relation conflictuelle à leur corps : haine de soi, honte, anorexie, boulimie, etc., dans un contexte socio-culturel qui martèle au quotidien un discours unique sur la «féminité», la beauté, le bonheur. Ce livre, par des analyses, des témoignages, des illustrations personnelles, questionne cette représentation unique du corps des femmes dans notre société et ses impacts parfois d évastateurs sur les femmes elles-mêmes.
Las mujeres tienen cada vez más, y cada vez más jóvenes, una relación conflictiva con sus cuerpos: auto-odio, vergüenza, anorexia, bulimia, etc., en un conexto socio-cultural que incita cotidianamente un discurso único sobre la "feminidad", la belleza, la felicidad. Este libro, a partir de análisis, testimonios, ilustraciones personales, cuestiona esta representación única del cuerpo de las mujeres en nuestra sociedad y sus impactos a veces devastadores en las propias mujeres.
Éditions ma colère: http://ma.colere.free.fr/corps/
Versión en castellano: Ediciones La burbuja, Valencia (2007).

divendres, 3 d’octubre del 2008

Pays de malheur! Un jeune de cité écrit à un sociologue


"Plus j'avance dans ma découverte de la sociologie et du fonctionnement de cette putain de société et plus je me dis que j'ai une vie de merde (...) L'auto-socio-analyse que l'on fait ensemble est à la fois libératrice, génératrice d'espoir et pourvoyouse d'instruments, d'armes pour comprendre... Mais elle est aussi terrible, réellement terrible (...) Je ne suis pas celui qu'on peut croire, ayant compris les mécanismes de construction sociale et qui s'en sert pour affronter l'avernir. Non, Stéphane, je suis comme tous les autres de mon quartier: amer... plein d'amertume... déçu par un quotidien qu'on a pas voulu (...) J'aurais aimé que mon père ne soit jamais venu en France pour gagner quelques piécettes, j'aurais aimé avoir grandi dans les campagnes marocaines, dans le dénuement certes, mais aussi sans tous ces faux espoirs, ces appels qui sonnent faux, du style "quand on veut, on peut" (...) Le laboratoire expérimental de la société de ces vingt dernières années (merci, putain de socialistes!!) ferme et jette à la poubelle (ou en prison) ses cobayes malgré eux.
J'aurais aimé être fils de profs, aller dans un lycée de bourges, fréquenter les salles de concert et les bars branchés, et voter socialiste ou Vert pour me donner bonne conscience... Mais non, je suis fils d'esclaves ayant grandi dans la merde, entourés de personnes sans espoir, ni volonté (ou plutôt possibilité) de réussir... je terminerai par cette affrimation: RIEN n'est fait pour nous."
Younes

¡Una gran referencia bibliográfica!



¿A través de qué mecanismos las violencias de los hombres en contra de las mujeres y los niños están todavía ocultadas, a pesar de los progresos de visibilización y las acciones para contrastarlas? A partir de datos internacionales y de instrumentos teóricos del feminismo y de las ciencias sociales, Patrizia Romito analiza estos mecanismos en términos de "tácticas" y "estrategias". Dos estrategias principales: legitimación, como el delito de honor, y negación, como en el caso del incesto (gracias a las teorías del "síndrome de la falsa memoria" o el "síndrome de alienación parental"). Entre las tácticas: eufemismos del lenguaje ("violencia doméstica" en vez de violencia de la pareja); deshumanización de las mujeres (como en la pornografía); naturalización (la violencia de los hombres explicada por su "naturaleza"); separación (construir las diferentes violencias como fenómenos separados los unos de los otros); culpabilización de las víctimas y discredito de las personas que las apoyan. Todos estos mecanismos se discuten en el marco de las problemáticas contemporáneas en materia de violencia en contra de las mujeres.
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Par quels mécanismes les violences des hommes envers les femmes et les enfants restent encore souvent occultées, malgré les progrès concernant leur visibilité et les actions pour les contraster?Sur la base des données internationales et d’instruments théoriques issus du féminisme ainsi que des sciences sociales, Patrizia Romito analyse ces mécanismes en termes de « tactiques » et de « stratégies ».Deux stratégies principales : la légitimation, comme dans le délit d’honneur, et le déni, comme dans l’effacement de l’inceste (grâce aussi aux « syndrome des fausses mémoires » et « d’aliénation parentale »). Parmi les tactiques : euphémisation du langage (« violence domestique » au lieu de violence du partenaire); déshumanisations des femmes (comme dans la pornographie); naturalisation (la violence des hommes ramenée à leur "nature"); séparation (construire les différentes violences comme des phénomènes séparés l’un de l’autre); culpabilisation des victimes et discrédit de celles et ceux qui les soutiennent.Ces mécanismes seront discutés dans le cadre des enjeux contemporains en matière de violences faites aux femmes.

dimecres, 4 de juny del 2008

"Teoria King Kong" de Virginie Despentes

*Voilà una recomenació bibliogràfica que ho remou tot!
"Escribo desde la fealdad, y para las feas, las viejas, las camioneras, las frígidas, las mal folladas, las infollables, las histéricas, las taradas, todas las excluidas del gran mercado de la tía buena. Y empiezo por aquí para que las cosas queden claras: no me disculpo de nada, ni vengo a quejarme. No cambiaría mi lugar por ningún otro, porque ser Virginie Despentes me parece un asunto más interesante que ningún otro. (…)
Yo, como chica, soy más bien King Kong que Kate Moss. Yo soy ese tipo de mujer con la que no se casan, con la que no tienen hijos, hablo de mi lugar como mujer siempre excesiva, demasiado agresiva, demasiado ruidosa, demasiado gorda, demasiado brutal, demasiado hirsuta, demasiado viril, me dicen. Son, sin embargo, mis cualidades viriles las que hacen de mí algo distinto de un caso social entre otros. Todo lo que me gusta de mi vida, todo lo que me ha salvado, lo debo a mi virilidad. (…)

Escribo desde aquí, desde las invendibles, las torcidas, las que llevan la cabeza rapada, las que no saben vestirse, las que tienen miedo de oler mal, las que tienen los dientes podridos, las que no saben cómo montárselo, ésas a las que los hombres no les hacen regalos, ésas que follarían con cualquiera que quisiera hacérselo con ellas, las más zorras, las putitas, las mujeres que siempre tienen el coño seco, las que tienen tripa, las que querrían ser hombres, las que se creen hombres, las que sueñan con ser actrices porno, a las que les dan igual los hombres pero a las que sus amigas interesan, las que tienen el culo gordo, las que tienen vello duro y negro que no se depilan, las mujeres brutales, ruidosas, las que lo rompen todo cuando pasan, a las que no les gustan las perfumerías, las que llevan los labios demasiado rojos, las que están demasiado mal hechas como para poder vestirse como perritas calentonas pero que se mueren de ganas, las que quieren vestirse como hombres y llevar barba por la calle, las que quieren enseñarlo todo, las que son púdicas porque están acomplejadas, las que no saben decir que no, a las que se encierra para poder domesticarlas, las que dan miedo, las que dan pena, las que no dan ganas, las que tienen la piel flácida, la cara llena de arrugas, las que sueñan con hacerse un lifting, una liposucción, con cambiar de nariz pero que no tienen dinero para hacerlo, las que están desgastadas, las que no tienen a nadie que las proteja excepto ellas mismas, las que no saben proteger, esas a las que sus hijos les dan igual, esas a las que les gusta beber en los bares hasta caerse al suelo, las que no saben guardar las apariencias; pero también escribo para los hombres que no tienen ganas de proteger, para los que querrían hacerlo pero no saben cómo, los que no saben pelearse, los que lloran con facilidad, los que no son ambiciosos, ni competitivos, los que no la tienen grande, ni son agresivos, los que tienen miedo, los que son tímidos, vulnerables, los que prefieren ocuparse de la casa que ir a trabajar, los que son delicados, calvos, demasiado pobres como para gustar, los que tienen ganas de que les den por el culo, los que no quieren que nadie cuente con ellos, los que tienen miedo por la noche cuando están solos.
Porque el ideal de la mujer blanca, seductora pero no puta, bien casada pero no a la sombra, que trabaja pero sin demasiado éxito para no aplastar a su hombre, delgada pero no obsesionada con la alimentación, que parece indefinidamente joven pero sin dejarse desfigurar por la cirugía estética, madre realizada pero no desbordada por los pañales y por las tareas del colegio, buen ama de casa pero no sirvienta, cultivada pero menos que un hombre, esta mujer blanca feliz que nos ponen delante de los ojos, esa a la que deberíamos hacer el esfuerzo de parecernos, a parte del hecho de que parece romperse la crisma por poca cosa, nunca me la he encontrado en ninguna parte. Es posible incluso que no exista".

dimecres, 24 d’octubre del 2007

A la biblioteca central de Montréal...


Un prestatge especial sobre Catalunya!
Visca la terra... Lliure!